Les livres peuvent être empruntés à la Bibliothèque Municipale
jusqu'au mois de juillet 2017.
jusqu'au mois de juillet 2017.
Khaled HOSSEINI :
Vidéo : Bande annonce des Cerfs volants de Kaboul par Gemma Piazzardi
Atiq RAHIMI:
Critiques :
Syngué sabour, critique publiée le 19 février 2013
Terre et cendres, critique publiée le 5 janvier 2005
Vidéo : L'Univers de Yasmina Khadra
Amin MAALOUF :
Boualem SANSAL :
d'autres auteurs :
Marina CARRERE D'ENCAUSSE, Sorj CHALANDON, Geneviève CHAUVEL, Chahdortt DJAVANN, Omar QAIS AKBAR, Parinoush SANIEE, Assef SOLTANZADEH, Larry TREMBLAY
quelques romans graphiques :
Guy DELISLE, Riad SATTOUF
Guy DELISLE, Riad SATTOUF
des bandes dessinées :
Emmanuel GUIBERT, Frédéric LEMERCIER, Didier LEFEVRE
Emmanuel GUIBERT, Frédéric LEMERCIER, Didier LEFEVRE
et enfin :
Bernard DUPAIGNE, Anna ERELLE, Olivier HANNE, Pierre-Jean LUIZARD, Michel ONFRAY, Christophe de PONFILLY
Bernard DUPAIGNE, Anna ERELLE, Olivier HANNE, Pierre-Jean LUIZARD, Michel ONFRAY, Christophe de PONFILLY
Un Patrimoine culturel en péril
Afghanistan :
- Bouddhas de Bâmiyân, Afghanistan : destruction en 2001
- Vie, mort et survie des Bouddhas de Bamiyan, Afghanistan / Pierre Centlivres. Livraisons d'Histoire de l'Architecture, vol. 17, 2009, p. 13-26 (en ligne),...
- destruction de la mosquée Al-Qubba Husseiniya de Mossoul
- destruction de la mosquée Khoudr de Mossoul
- destructions et pillage du musée de Mossoul
- destruction de la Bibliothèque de Mossoul
- destruction du monastère de Saint Elie de Mossoul
- destruction de la mosquée Nabi Yunus abritant le tombeau du prophète Jonas à Mossoul
- destruction de la citadelle de Tal Afar
- destruction de l'église verte et du mausolée d'Al-Arbaïn de Tikrit
- destruction du site antique de Hatra
- destruction et pillage du site antique de Nimroud
- destruction du site antique d'Arslan Tash
- destruction du site antique de Dur-Sharrukin, à proximité de l'actuelle Khorsabad,...
Syrie :
- destructions du site antique de Palmyre : temple du dieu Baal, tétrapyle, façade du théâtre romain
- pillage ou destruction des sites d'Apamée, Bosra, Doura Europos, Ebla, Hama, Mari,...
- destruction à Alep (la citadelle, la mosquée omeyyade et son minaret seldjoukide, le souk, ...)
- destruction à Damas,...
Terre et cendres / Atiq Rahimi (3.5/5)
RépondreSupprimerEn Afghanistan, Dastaguir part à la mine où travaille son fils Mourad pour lui annoncer que les Russes ont bombardé son village, détruit sa maison et tué sa famille. Seul son petit fils qui l’accompagne, il a survécu mais est devenu sourd .
Il ne sait pas comment s’y prendre pour lui annoncer ce drame.
Sa mère, sa femme et son frère sont mort sous les bombes.
Au désespoir, il s’interroge sur cette guerre, revoit ces événements et cherche comment annoncer ce drame à Mourad.
Beau roman d’un grand-père en grande souffrance qui doit annoncer le pire à son fils.
F.M.
Kaboul était un vaste jardin / Qais Akbar Omar (5/5)
RépondreSupprimerQais a décidé d’écrire tout ce que sa famille a vécu pendant les années de guerre en Afghanistan.
Ses ancêtres Pachtoune étaient nomades jusqu’à ce que son grand-père décide de s’installer à Kaboul.
Avant tantes, oncles, cousins, cousines vivaient tous ensemble (environ 50 personnes) dans la maison du grand-père entourée d’un vaste jardin. Sa mère travaillait à la banque et son père, ancien boxeur, était professeur. Tous ses oncles et tantes ont fait des études à l’université de Kaboul. Habillée à la dernière mode, cette grande famille cultivée vit confortablement. Les enfants jouaient sur les toits au cerf-volant.
Puis les moudjahidine arrivèrent pour déloger les Afghans qui dirigeaient le gouvernement au nom des Russes. Ils prirent le contrôle de Kaboul et le reste du pays. Ils s’organisèrent en factions et commencèrent à échanger des tirs de roquettes tuant des civils. Ils firent régner la terreur en pillant, assassinant et affamant la population.
Frôlant la mort à plusieurs reprises, ses parents sont obligés de fuir. Dans un premier temps ils furent logés pendant un an dans un fort, puis les lignes de front se déplacèrent et ils partirent à nouveau pour aboutir à Bamiyan et habitèrent dans des cavernes derrière la statue des Bouddhas.
Ils s’installèrent à Kondoz dans la maison des frères de sa mère, mais la guerre arriva aussi ici et la ville fut totalement détruite.
A Mazar, Qais rencontra une fille remarquable qui concevait des tapis, elle l’initia à ce métier.
La guerre se déployant toujours, sa famille reprit la route et ils rencontrèrent des nomades Kouchi, ils voyagèrent ensemble, Qais et sa sœur apprirent à lire aux enfants.
Après plusieurs années d’errance et de précarité, ils retournèrent à Kaboul. Un jour arrivèrent les talibans, sales, violents et armés. Ils mettent en place des règlements stricts interdisant aux femmes de travailler à l’extérieur et les obligeant à porter la burka. Les hommes doivent se laisser pousser la barbe. Les enfants n’ont plus le droit de jouer au cerf-volant. Ils amputent les voleurs, exécutent les assassins, prostituées et homosexuels. Ils firent régner la terreur.
Puis ce fut l’assassinat du commandant Massoud et les attentats du 11 septembre 2001.
Les USA organisèrent des frappes dirigées sur les sites des talibans pour les éliminer.
C’est un très beau livre, instructif, distrayant et passionnant qui relate l’histoire de l’Afghanistan, ses rites, ses différentes populations, ses paysages, sa gastronomie et celle d’une famille unie et courageuse dont le grand-père érudit en est le pilier.
F.M.
Les Désorientés / Amin Maalouf (4.5/5)
RépondreSupprimerAprès l’appel téléphonique l’informant que Mourad est à l’agonie, Adam décide de retourner dans son pays natal, la perle de l’orient.
Il arrivera trop tard pour voir son ami vivant et sa veuve lui demande, à la mémoire de Mourad, de réunir tous ses anciens amis dispersés depuis 25 ans.
Adam décide d’organiser ses retrouvailles.
Ils étaient des étudiants inséparables : juifs, chrétiens, musulmans se réunissaient chez Mourad sur une terrasse d’où l’on voyait la mer.
Le livre est découpé en 16 journées dans lesquelles on retrouve le journal d’Adam, les événements de chaque jour, les courriers et mails de ses amis.
C’est un magnifique roman qui aborde l’histoire, l’humanité, l’exil, la religion, les guerres, les amitiés, l’amour, l’argent.
F.M.
Une Femme blessée / Marina Carrère d'Encausse (4/5)
RépondreSupprimerFatimah est arrivée pour des brûlures au troisième degré à l’hôpital de Souleymanyeh dans le Kurdistan irakien.
Elle y est très bien soignée et entourée de beaucoup de respect par le Dr OMAR et KAMAL le kinésithérapeute.
Mais sa famille se manifeste peu, son mari passe de temps en temps demander de ses nouvelles.
Fatimah pleine de courage se bat pour ses enfants et pour celui qu’elle attend. Elle se lie d’amitié à Malika à qui elle va se confier.
Jalal, le mari qui ne savait pas qu’elle était enceinte va peu à peu se poser des questions sur l’entourage familial et avec l’aide de Malika être informé par sa femme du drame.
Agréable à lire ce roman est poignant.
F.M.
Désastres afghans / Bernard Dupaigne (4,5/5)
RépondreSupprimerBernard DUPAIGNE, ethnologue, a repris toutes ses notes de 1963 à 2O14 pour écrire chronologiquement ce journal.
Dès 1963 il a sillonné l’Afghanistan pour effectuer des recherches portant sur les activités agricoles et artisanales dans les différentes provinces.
A partir de 1979, les troupes soviétiques envahissent ce pays qui entre dans une véritable tourmente. L’Afghanistan résiste à l’occupant.
M. DUPAIGNE est chargé par différentes associations d’aide d’urgence et d’actions de développement, de livrer des tracteurs, pompes à eau et du ciment aux Afghans. Des écoles primaires mixtes et un lycée ont été construits.
En 1990 les derniers militaires soviétiques quittent le pays après 10 ans de présence et de destructions.
Ensuite la guerre prend un caractère de lutte ethnique entre pachtouns, tadjiks, ouzbeks…les alliances varient au gré des combats.
Puis en 1996 les talibans encerclent Kaboul, il pleut jusqu’à 3000 obus par jour. Kaboul n’a plus d’eau, les canalisations ont été volées. Grâce aux fonds d’urgence de l’Union Européenne, la livraison d’eau s’effectue dans les quartiers et les écoles, des boulangeries de proximité sont créées.
Après les attentats du 11 septembre 2001, les frappes aériennes américaines mettent en fuite les talibans.
M. DUPAIGNE qui a connu le pays avant et pendant l’occupation soviétique, puis la période des talibans, des Américains et de l’armée française fait une analyse de cette guerre désespérante.
Malgré tous les milliards déversés sur ce pays pendant plusieurs décennies, l’argent a été dilapidé : il n’y a plus d’électricité ni d’eau, plus d’industrie, les paysans ont complètement été oubliés, les mines n’ont pas été rouvertes, les barrages hydrauliques non réparés. Chacun a voulu s’enrichir au plus vite, la corruption est partout, la drogue circule.
Ce livre est passionnant et instructif car l’auteur a côtoyé ses habitants et a cherché à les connaître. Il a analysé l’échec de toutes les ingérences étrangères.
Il nous fait mieux comprendre l’Afghanistan.
F.M.
Le dérèglement du monde : essai / Amin Maalouf (4,5/5)
RépondreSupprimerAmin Maalouf nous fait part de ses réflexions et inquiétudes face aux différents "dérèglements du monde". Est-ce qu'un mouvement de régression va remettre en cause ce que nos générations successives ont construit ?
C'est un cri d'alarme pour nous tous. Il énumère l'ampleur des défis auxquels l'humanité doit faire face. Il nous rappelle surtout l'histoire entre l'Occident et l'Orient, l'histoire du monde arabo-musulman (Atatürk, Nasser, Hussein...). Il développe ses arguments concernant les guerres d'Afghanistan, du Liban, celles d'Irak et des Six Jours. Il signale la barbarie de notre époque en évoquant, par exemple, la disparition de la communauté des Mandéens qui avait traversé tant de siècles pour s'éteindre par manque de tolérance. Il aborde les questions de religion (Christianisme et Islam). Il nous donne toutefois quelques pistes de réflexion et d'espoir (culture, sciences...).
Ce livre est très bien écrit. Il est difficile de le résumer tant il y a de sujets instructifs qui ont été abordés.
F.M.
Aïcha La Bien-Aimée du Prophète / Geneviève Chauvel (4,5/5)
RépondreSupprimerAïcha élevée dans le culte d’Allah dans une famille lettrée est mariée très jeune à Muhammad qui a été choisi par Dieu pour prêcher la nouvelle religion.
Il est devenu le messager et voyage beaucoup pour propager l’Islam dans toute l’Arabie. Petit à petit il soumet les hommes afin qu’ils adoptent l’Islam. Il combat les juifs et différentes tribus. Il devient un homme puissant.
Toujours près de lui Aïcha l’aide, elle retranscrit les versets du Coran et distribue l’aumône aux pauvres.
A la mort de celui-ci la succession est difficile, mais Aïcha arrive à se faire respecter car elle est la mémoire et devient la « Mère des Croyants ».
Ce roman, très agréable à lire, retrace la vie d’Aïcha qui a eu lieu dans le septième siècle de notre ère.
Voici ce qui le Dr Djelloul SEDDIKI, Directeur de l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris a écrit dans la préface de ce livre :
« Aïcha la bien-aimée du Prophète est certainement plus qu’un roman, car il expose en pleine lumière la place de la femme en Islam, telle que le Prophète lui-même l’a définie avec ses droits, ses devoirs, ses libertés. Une authentique révolution pour les tribus arabes de ces temps ».
F.M.
Le dérèglement du monde : essai / Amin Maalouf (5/5)
RépondreSupprimerSynthèse de notre monde actuel.
L.C.
Les Désorientés / Amin Maalouf (4,5/5)
RépondreSupprimerCinq Libanais de 1976 à plus de 2000...
L.C.
L'Orangeraie / Larry Tremblay (4,5/5)
RépondreSupprimerAmed et Aziz, jumeaux de 9 ans, vivent avec leur famille dans l’orangeraie.
Une nuit, une bombe venue de l’autre versant de la montagne, tombe sur la maison de leurs grands-parents les tuant tous les deux.
Un homme armé d’une mitraillette est arrivé en jeep apportant un sac. Il s’agit de Soulayed, il flatte Zahed et essaie de le convaincre qu’il faut se venger des ennemis qui veulent s’emparer de leur terre, tuer les femmes et faire de leurs enfants des esclaves.
Le père, Zahed, explique à ses enfants que Soulayed est un homme important, pieux, instruit et respecté. Il leur montre qu’il a apporté une ceinture.
Tamara la mère prie pour que l’on ne lui prenne pas ses fils, elle est malheureuse.
Soulayed revient et demande au père de choisir l’un de ses fils pour porter la ceinture qui explosera dans la ville de leurs ennemis faisant de lui un martyr.
Ce livre de 180 pages est prenant, cruel et démontre l’absurdité de la guerre.
A lire absolument.
F.M.